Page:Ballin - Le Mahâbhârata, vol1.djvu/144

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armés ne voyant pas (entre lui et eux) un intervalle (même) très petit, entouraient le roi. Leur arrivée produisit un tumulte terrible,

1148, 1149. Semblable, en vérité, au bruit de la mer agitée, pendant la saison des pluies. Ces grands archers s’étant approchés dans la bataille, du roi invincible, allèrent à la rencontre des Pândouides, en les attaquant. Le fils de Drona arrêta, dans le combat, Bhîmasena irrité.

1150. Ô grand roi, les diverses flèches lancées dans l’espace, empêchaient (par leur nombre) , les héros de distinguer les points cardinaux et les espaces intermédiaires.

1151. Ô Bharatide, ces deux (guerriers), aux exploits terribles, tous les deux difficiles à aff’ronter, désireux d’attaquer et de rendre les coups qui leur étaient portés, combattirent d’une manière affreuse.

1152. Faisant trembler tous les points de l’horizon, ayant la peau durcie par le frottement de la corde de leurs arcs. Cependant Çakouni, héros dans les combats, pressait Youdhishthira.

1153. Le fort fils de Soubala, ayant tué ses quatre chevaux, effraya toutes les armées en poussant un grand cri.

1154. À ce moment, le majestueux Sahadeva entraîna sur son char, hors du champ de bataille, l’invincible héros royal (Youdhishthira).

1155. Et Youdhishthira Dharmapoutra, étant monté sur un autre char, ayant atteint Cakouui de neuf (traits), le perça encore de cinq (autres).

1156. Puis le plus excellent de tous les archers poussa un grand cri. Ce combat, ô vénérable, était étrange, et d’aspect terrible,

1157-1161. Remplissant les spectateurs de satisfaction,