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ACTE DEUXIÈME

Un salon du palais de madame Brencador.


Scène première.

AVALOROS, SARPI, PAQUITA.
AVALOROS.

Notre souveraine serait-elle donc vraiment malade ?

PAQUITA.

Elle est en mélancolie.

AVALOROS.

La pensée est-elle donc une maladie ?

PAQUITA.

Oui, mais vous êtes sûr de toujours bien vous porter.

SARPI.

Va dire à ma chère cousine que le seigneur Avaloros et moi nous attendons son bon plaisir.

AVALOROS.

Tiens, voici deux écus pour dire que je pense…

PAQUITA.

Je dirai que vous dépensez. Je vais décider Madame à s’habiller. (Elle sort.)


Scène II.

AVALOROS, SARPI.
SARPI.

Pauvre vice-roi ! il est le jeune homme, et je suis le vieillard.

AVALOROS.

Pendant que votre petite cousine en fait un sot, vous déployez