Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome I.djvu/268

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cureur-général, dit Maxime d’un air ironique et en le saluant définitivement.

Resté seul, M. de Trailles eut quelques minutes de découragement, en croyant s’apercevoir que ces deux Bertrands politiques avaient l’intention de lui faire tirer les marrons du feu. Le procédé de Raslignac surtout lui était sensible, quand il pensait à leur première rencontre chez madame de Restaud, il y avait juste vingt ans. Lui, déjà homme posé, tenant dès ce moment le sceptre de la mode, et Rastignac, pauvre étudiant, ne sachant ni entrer ni sortir, et consigné à la porte de l’élégante maison, aussitôt après sa première visite où il avait trouvé