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Page:Balzac - Le Comte de Sallenauve, Tome IV.djvu/184

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jours qu’avait duré la noce, ils s’étaient assez intimement liés pour en être venus à se tutoyer. En se séparant ils s’étaient promis de s’écrire ; mais l’écriture, comme le disait naïvement Crevel, n’étant pas leur fort, cette correspondance avait langui, et, au milieu du tourbillon de la vie parisienne, le propriétaire de la Reine des Roses avait à peu près oublié l’habitant d’Arcis. Beauvisage, au contraire, avait toujours gardé de l’esprit, de l’entrain et de la jovialité de Crevel, un souvenir vivant, et quand il avait été question que la famille émigrât à Paris, c’était bien plus sur le parfumeur retiré et parvenu aux honneurs municipaux, que sur son futur gendre, avec lequel il se sentait mal à l’aise, que Philéas avait