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Mais je pense que dans la forme comme dans l’esprit, mon premier recueil n’a pas été altéré par ces indispensables corrections, car il ne dépendait pas de moi-même de détruire sa naïve bravoure et son invincible fleur de jeunesse.

Les strophes qui ouvrent ce volume avaient été écrites par moi sur l’exemplaire de la première édition des Cariatides offert à ma mère bien aimée. Je les imprime à présent pour donner un nouveau témoignage de respect et d’amour à sa chère mémoire.

Théodore de Banville.

Paris, 14 mars 1877.


P.S. 1889. Lors de la plus récente réimpression des Cariatides, j’avais déjà écrit sur le titre ces mots imprudents : Édition définitive. Cependant, cette fois encore, j’ai trouvé dans mon premier livre beaucoup de fautes enfantines, et je les ai corrigées. Mais à présent, je crois bien que c’est fini, et que je n’y reviendrai plus.