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LES PRINCESSES


Les parfums de la chair et des cheveux flottants
S’éparpillent dans l’air brûlant, et comme au temps
De Caprée, où Tibère épouvantait les nues,

Entrelaçant leurs corps impudiques et beaux,
Sur les rouges tapis cinquante femmes nues
Dansent effrontément, aux clartés des flambeaux.