Page:Banville - Œuvres, Les Exilés, 1890.djvu/270

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
258
LES PRINCESSES


Et la nymphe que fait renaître Canova,
C’est Pauline, effaçant l’idéal qu’il rêva,
Mais c’est aussi Vénus, la grande enchanteresse.

Car l’Artiste enivré d’accords mélodieux,
S’il lui plaît, anoblit le sang d’une princesse
Et la mêle vivante à la race des Dieux.


Juillet 1874.