Page:Banville - Camées parisiens, s3, 1873.djvu/156

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 149 —


X

AIMÉE DESCLÉE


En la voyant, je vois Dorval, quoique certainement Aimée Desclée ne ressemble pas du tout à Dorval ; mais chez celle-là comme chez celle-ci, les traits n’étaient qu’un programme, dont l’âme et l’inspiration ont fait un poème magnifique. Ce front suffisamment régulier, mais peu accidenté ; ces yeux petits, où tout à l’heure passeront tant d’orages et tant de flammes amoureuses, ce nez serré, ces lèvres petites et