Page:Banville - Camées parisiens, s3, 1873.djvu/88

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 81 —


II

MADAME BLANCHECOTTE


Balzac, si obstiné à trouver l’Allégorie moderne, eût vu chez cette Parisienne, à qui la pureté de son rêve a conservé l’air aimable de la jeunesse, l’image même de la Volonté unie à la Résignation. Il eût admiré que cette chevelure châtain foncé aux reflets doux, que ces magnifiques sourcils, que ce front tourmenté par des violences de pensée, que ces yeux bruns expressifs, si brillants et si mobiles, souvent fer-