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PÈLERINES


Dans ces mois, où souffle un vent
Énervant,
Les dames, les ballerines
Et les élèves de Got
Et Margot
Arborent des pèlerines.

Sveltes et roses, marchant
Et cachant
Les trésors de vos poitrines,
Où donc fuyez-vous ainsi ?
Loin d’ici,
Pèlerines, pèlerines !