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CIELS BROUILLÉS


Campagne, où sur le cerisier
Je mange à même des cerises,
Chez toi je puis m’extasier !
Mais le ciel t’en fait voir de grises.

C’est vrai, nous sommes en juillet.
Par ce temps-là, sang et tonnerre !
Voici bien la rose et l’œillet,
Ô vieux siècle nonagénaire !