Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/66

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Voltigeant comme une plume,
La Danse a les pieds légers.
Le souvenir me consume,
Je pleure en mes yeux rongés.

La Danse a les pieds légers
Et les jupes envolées.
Je pleure en mes yeux rongés
Par trop de larmes salées.

Et les jupes envolées,
C’est le rouge éclair vainqueur !
Par trop de larmes salées
J’ai senti noyer mon cœur.

C’est le rouge éclair vainqueur,
Gracia joue et s’élance.
J’ai senti noyer mon cœur
Dans la nuit et le silence.