Page:Banville - Dans la fournaise, 1892.djvu/81

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Pour mes roses ambroisiennes,
Elles ont dans leur teint vermeil
Des pâleurs de Parisiennes
Trop oublieuses du sommeil.

Puis, dédaignant les ritournelles,
Mille oiseaux, devant mon palais,
Improvisent des villanelles,
Des rondeaux et des triolets.

Et fuyant les rimes d’Alzire,
Ils en font un recueil entier
Que publiera, s’il le désire,
Notre ami Georges Charpentier.

L’œil irisé comme une perle,
Fin comme un pastel de Renoir,
Sous les arbustes flâne un merle
Du meilleur monde, en habit noir.