Page:Barbey d'Aurevilly - Une vieille maitresse, tome 1.djvu/208

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rideaux d’une alcôve et les faussetés du monde, mais de celle qui foule avec dédain tous les masques et se montre hardiment à ce monde sans cœur.

« — Oui ! — répondit-elle, en levant la tête avec un orgueil plus rayonnant encore que le mien. — Je n’étais ta maîtresse qu’ici ; à présent, je la serai partout. J’étais la femme légitime d’un baronnet anglais, sir Reginald Annesley. Je ne suis plus que Vellini la Malagaise, la maîtresse publique de Ryno de Marigny. »