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XV

LE TOMBEAU DU DIABLE


Vellini, — dit Ryno, aussi en espagnol, pour ne pas être entendu des deux pêcheurs qui menaient la chaloupe, filant entre deux vagues comme un poisson entre deux flots, — Vellini, je m’attendais presque à des reproches. En sortant de tes bras retrouvés, je suis resté trois semaines sans te revoir, sans même répondre aux lettres que tu m’as envoyées ; mais mon excuse, ma pauvre amie, est dans des choses que tu ne sais pas. Tu ignores ce qui s’est passé au manoir.

— Ton excuse est là ! » lui répondit-elle, en lui touchant légèrement le visage. En effet, elle