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XVI

POUR L’AUTRE IL N’Y A PAS DE DÉNOUEMENT


Quand Marigny rentra au manoir, Hermangarde était, depuis quelque temps, revenue de l’église. Les heures qu’elle y avait passées avaient eu pour elle un caractère de solennité imposant et triste. N’y avait-elle pas célébré, à elle seule, les funérailles de son bonheur ? Elle avait écouté la messe ; puis elle était allée s’agenouiller devant ce simple autel de la Vierge, à la quenouille ornée de rubans par les jeunes filles de la contrée, et là, sous les légers vaisseaux d’ivoire ou de bois peint, ex-voto des ma-