Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/166

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tard. Les nerfs en mauvais état, influence du temps orageux que nous avons dans ce moment. — fini le courrier et reçu une lettre de Scudo qui m'annonce sa brochure. Quelle juvénilité dans la tête de cet homme, puisqu'il a l'enthousiasme d'un début littéraire, et qu'il met de l'importance à un livre ! Bourdonnel est venu. — causé une heure. — puis G puis B que je taquine en faisant encore plus l'aristocrate que je ne le suis. — lu à bâtons rompus jusqu'au dîner. — après dîner, tombé dans la tristesse. — souffert. — lu de l'espagnol, — cette sotte histoire de Solis. — le libraire m'a envoyé des livres, — une brochure politique sur M De Talleyrand. — l'aie lue attentivement jusqu'à deux heures du matin. Mauvais ouvrage, mais que j'achèverai parce qu'il soutient par l'intérêt qui s'attache à Talleyrand. Rien de neuf. La vie politique que tout le monde sait, et deux ou trois roueries de femme. — n'est amusant que quand il rapporte les calomnies du temps, les calomnies étant une manière de juger un homme, une espèce de large justice, comme disait Bacon. — couché.

15 juin.

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