Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/259

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pourquoi révéler ses pensées quand on se conçoit à peine soi-même ? — n'est-il pas des deuils que l'on ne doit jamais porter ? G m'a quitté, — moi suis rentré et ai trouvé une reconnaissante lettre de Mlle M. Fait diverses choses, et écrit ceci dans mon lit. — je vais lire maintenant. Ils dansent comme des fous, eh bien, quoique je me sente l'esprit misérable, je ne leur envie pas leurs satanés plaisirs, si ce n'est pourtant une griserie. boire quelque généreux liquide soulèverait le manteau de plomb qui pèse sur mes os, mais au lieu de punch je n'ai que de l'eau tiède devant moi. — caramba !

23.

éveillé, les angoisses morales redoublant depuis quelques jours au réveil. — lu et écrit dans mon lit jusqu'à midi. — levé. — habillé. — allé au journal de l'instruction publique, puis au bain que j'ai pris moins chaud qu'à l'ordinaire et dont je me suis trouvé moins bien. — avalé deux œufs frais et deux verres de Bordeaux. — passé chez H.

— sa femme est debout à ma grande joie. — après

ce qui s'est passé, il m'est impossible de ne pas m'intéresser à cette créature-là, permé