Page:Barbey d’Aurevilly - Un prêtre marié, Lemerre, 1881, tome 1.djvu/353

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le leva plus haut pour voir plus loin, et il aperçut la grande fileuse qui, le dos tourné, s’en allait muette dans l’ombre… Il ne la rappela pas.

Que lui aurait-il dit ? Il faillit prendre son bâton de houx et la suivre pour la protéger à cette heure de la nuit, dans ces chemins creux que l’on appelle encore présentement dans le pays des Males Rues. Mais il écarta vite cette pensée. Il avait à reprendre sa tâche, — le travail dans lequel il usait ses nuits ; et oubliant tout, comme Newton, dans l’absorption de ce problème, auquel il pensait toujours, il prit le perron et remonta.



fin du tome premier