Page:Barbey d’Aurevilly - Un prêtre marié, Lemerre, 1881, tome 1.djvu/57

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et qui entreprit de guérir lui-même sa chère Calixte, pensa à se retirer et à s’enfermer avec elle dans une campagne solitaire où il pût lui prodiguer, sans distraction, les soins qui devaient la sauver ?…

Seulement, s’il en était ainsi, et pourquoi non ? de toutes les campagnes qu’il pouvait acheter, pourquoi choisissait-il le Quesnay, c’est-à-dire précisément celle où depuis dix-huit ans son nom croupissait, sans périr, sous le déshonneur, l’exécration et la honte ?… Voilà ce qui, dans le temps, fut un problème insoluble de cœur humain, pour les gens sages, et ce que ne purent jamais pleinement savoir les gens curieux.