Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/103

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Oh ! puissé-je en remplir, sourd à la voix du blâme,
Sourd aux cris du remords,
Mes deux bras qui seront la tombe de mon âme
Avec leurs gestes morts.

Redresse-toi, géant de pierre, être paisible,
De toute ta hauteur ;
Et que des cris d’orgueil dans ta tête impassible
Montent avec lenteur.