Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/126

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Avec la foi qui persiste,
Et son rêve égal et pur,
Timide aux heures d’azur,
Elle attendait l’heure triste.

Elle est bonne aux jours trop courts,
Aux pauvres nuits sans paupières,
Bonne à toutes les prières
Puisqu’elle est seule toujours.

Dans la fuite coutumière
Des derniers cercles du jour,
Le silence vient autour
Pour écouter sa lumière.

Elle unit les isolés,
Elle ne choisit personne ;
Mais la caresse trop bonne
Ne peut pas tout consoler.