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L’ATTENTE


Sans l’éblouissement de la croix…


L’ombre, en s’agrandissant, pauvre femme qui rêve,
Vient mêler doucement dans le déclin du jour
Sa paix à ton grand cœur et son rêve à ton rêve.

Et tu restes bien seule avec tes yeux d’amour,
Indécise, perdue au silence où s’élève
La triste et vieille voix qui chante dans la cour.

Oh ! mendier toujours parmi l’ombre sans digue
Les soleils du passé pour ce soir sans couleur,
Toute la charité pour toute la fatigue,