Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/68

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Votre sourire qu’on voit,
Luit seul dans la nuit du monde.
De la fenêtre profonde
L’azur vous montre du doigt.

Vous scintillez, lèvres closes,
En deuil, en sourire, en fleur,
Pleine d’un rayon trembleur,
Comme l’étoile des choses.

Sur l’ombre où je suis noyé,
Ce soir vous souriez toute.
Et les yeux au loin, j’écoute,
Comme après qu’on a prié…