Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/78

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Notre prière et notre foi,
Et ton regard dans notre église ;
Ce sera l’image précise
De ta bouche qui pense à moi.

Après toute métamorphose,
Lorsque le soir sera l'oubli,
Je verrai ton rire pâli
Rester comme la seule chose.

Jusqu’au moment assoupissant
Où calme à tes mains disparues,
Dans le vieux rêve de nos rues,
Je passerai comme un passant.