Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 1.djvu/151

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attention à l’avis royal ; à la fin cependant le projet de réunion fut consenti par une assemblée générale de la cour des propriétaires. Sept commissaires furent nommés par chacune des deux Compagnies pour discuter les conditions auxquelles la réunion pourrait être accomplie. D’ailleurs, comme les trois années au bout desquelles expirait le privilège de l’ancienne Compagnie approchaient de leur terme, le moment était venu de montrer, dans son propre intérêt, de dispositions conciliatrices.

Au commencement de l’année 1702, les commissaires des deux Compagnies tombèrent enfin d’accord des termes d’un arrangement définitif. Il fut convenu entre eux qu’une cour de vingt-quatre directeurs, nommés à nombre égal par les deux Compagnies, serait instituée ; que cette cour aurait plein pouvoir pour décider de tout ce qui concernerait le commerce et les établissements de la Compagnie nouvelle après la fusion des deux Compagnies ; que les facteurs des deux Compagnies administreraient séparément les capitaux fournis par chacune d’elles avant l’époque de la transaction actuelle ; que sept années seraient accordées à chaque Compagnie pour la liquidation de ses affaires antérieures ; que, cette époque expirée, un grand capital social serait formé par la fusion des capitaux de toutes deux. » Cet arrangement fut agréé par une cour générale des propriétaires des deux Compagnies. Le 2 juillet 1702, la réunion lé-