Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/146

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lage avaient récemment fait partie du durrah de Chettoo. On eut donc une nouvelle preuve du manque de bonne foi de Jeswunt-Row. Plus tard il donna asile à un des chefs les plus importants de la durrah de Chettoo ; il lui permit même de planter sa tente dans le voisinage du capitaine Cautfield ; il repoussa toutes les représentations de ce dernier, qui sollicitait l’arrestation du chef pindarrie.

Le gouverneur-général, en apprenant ces événements, se hâta d’envoyer de nouvelles instructions au résident anglais auprès de Jeswunt-Row. Il ordonnait la mise à exécution des mesures de rigueur à exercer contre ce dernier, à moins qu’il n’eût changé de conduite. Mais avant l’arrivée de ces instructions, force avait été d’arriver à un dénouement par l’épée. Le général Brown, sur la recommandation du capitaine Cautfield, s’était déjà mis en mesure d’agir. À l’approche du corps du général Brown, le capitaine Cautfield renouvela ses remontrances ; Jeswunt-Row n’apporta aucune modification à sa conduite. Le 28 janvier, le capitaine Cautfield quitta le camp de Jeswunt-Row, il se retira dans celui du général. Le lendemain, il apprit que Jeswunt-Row s’occupait de quelques arrangements pour la translation du Pindarrie en lieu de sûreté. Un escadron de cavalerie régulière fut envoyé par le général Brown pour occuper la route par où devait passer le chef pindarrie et sa suite. En exécutant ce mouvement, l’escadron reçut à la fois le feu de la ville et du