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Broussonnet, si elle s’élève de quelques degrés. Certains auteurs affirment cependant qu’ils en ont trouvé dans des eaux thermales de 30 à 37° C.

Tous les animaux tendent donc à maintenir leur température dans des limites à peu près invariables, et, pour cet effet, nous voyons deux actions opposées se développer dans l’organisme : l’une tend à échauffer, l’autre à refroidir le corps ; et c’est seulement lorsqu’elles ne peuvent plus se contrebalancer, qu’il y a élévation ou abaissement de la température animale.

L’hiver, il y a absorption d’une plus grande quantité d’oxygène ; par conséquent, il y a aussi un dégagement plus considérable d’acide carbonique, et la calorification est augmentée. L’été, l’évaporation cutanée combat l’excès de température que le corps tend à acquérir, et, en même temps, il y a moins d’oxygène absorbé.

Dans la saison tempérée, c’est le rayonnement et la transpiration pulmonaire qui maintiennent le corps à sa température normale. Enfin, pendant le travail, ce sont les deux transpirations réunies qui viennent détruire l’excès de température produit par la contraction musculaire.

V


IMPORTANCE DE LA CHALEUR ANIMALE DANS LE DIAGNOSTIC ET LE PRONOSTIC DES MALADIES.



La chaleur animale est sujette à de nombreuses variations dans les différents cas morbides, et la température des parties affectées n’est jamais la même qu’à l’état normal.

Ces changements de température ont été l’objet d’une