Page:Barrès - Le culte du moi : sous l’œil des barbares.djvu/257

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
249
EXTASE

de minuit, je sentais, je voyais, j’étais enivré jusqu’à la migraine d’un défilé sensuel d’images faites de grands paysages d’eau, d’immobilité et de santé dolente, doucement consolée parmi d’immenses solitudes brutalisées d’air salin. – Ainsi dans cette chambre sèche roulait en moi tout un univers, âpre et solennisé.