Page:Barres - Discours de reception a l Academie, Juven, 1907.djvu/25

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premier Parnasse de 1866, le révélèrent. C’est aux Bucoliques d’André Chénier (dont il admirait le Combat des Centaures plus qu’aucun poème du monde), qu’il doit l’idée de cette brève composition que Chénier appelle un quadro, et jusqu’à sa mort, il a fait ses quadri, en glorifiant le divin André. Hier encore, la Revue des Deux Mondes publiait quatre sonnets inédits ; vous connaissez la savante édition qu’il nous a léguée de ses chères Bucoliques : toute sa vie, il aura construit sa gloire selon le plan de sa jeunesse.

Trois d’entre vous, Messieurs, peuvent dire quelle séduction exerçait le jeune Espagnol sur les poètes du Parnasse. François Coppée, en recevant