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Page:Barrière - Murger - La Vie de bohème, 1849.djvu/129

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acte v, scène i.

Schaunard.

Si, quelquefois… pour m’avancer de l’argent sur ses gages…

Baptiste fait signe que ça lui va, et se dispose à le suivre.
FIN DU QUATRIÈME ACTE.

ACTE V.

CHEZ RODOLPHE.
Une chambre. — Au fond, un lit. — Porte à côté du lit à gauche. — Fenêtre à gauche, au deuxième plan. — Au premier plan, à droite, une cheminée. — Au premier plan, un peu vers la gauche, une table sur laquelle sont entassés des bouteilles et des plats vides. — À terre, des bouteilles, des assiettes, des coquilles d’huîtres, etc. — Un fauteuil Voltaire près de la cheminée — Un grand désordre.

Scène première.

RODOLPHE, MARCEL, COLLINE, SCHAUNARD.
Au lever du rideau, Colline et Schaunard sont près de la cheminée, enfoncés dans l’âtre éteint. Marcel et Rodolphe sont assis à la table, tristes et silencieux. On entend le vent souffler.
Colline, se reculant de la cheminée.

Qu’est-ce qui vient là ?

Schaunard.

C’est le père Borée, ambassadeur du mois de décembre !.. (Il grelotte.) Brrr !… brrr !… Eh ! Marcel !…

Marcel, relevant la tête.

Eh bien ?…

Schaunard.

Toi qui es debout, va donc voir dans la bibliothèque s’il ne reste pas un peu de fagot.

Marcel, sans se lever, montrant le ciel par la fenêtre.

Vois-tu là-bas ce petit nuage de fumée ?… C’est notre dernière bûche qui s’envole.