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TROISIÈME PARTIE
Départ de Paris du citoyen Rossignol pour la Vendée, sous le ministre de Beurnonville, en qualité de capitaine de gendarmerie de la trente-cinquième division et vainqueur de la Bastille. (Indication du manuscrit.)

CHAPITRE XVI


Détails sur la 35e division de gendarmerie. — Aux Ponts-de-Cé. — Je commande ma division. — Le combat de la Jumellière. — Au secours de Berruyer. — Nous donnons encore une fois. — Le père avec les Brigands et le fils avec nous. — L’affaire de Chemillé. — Position périlleuse — La retraite. — Mes observations sont mal reçues — Les subsistances. — Femmes fanatisées. — En cantonnement à Angers.


Alors la division[1] était composée de huit cents hommes : deux compagnies de gardes-françaises y avaient été amalgamées avant notre départ de Paris[2]. Un schisme en résulta, parce que ces deux compagnies étaient disciplinées et ne

  1. À la création de la 35e division de gendarmerie, le 26 août 1792, Rossignol y fut porté au grade de capitaine.
  2. Ce départ fut décidé par un arrêté du Conseil exécutif provisoire daté du 23 mars 1793.