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DE MARIE BASHKIRTSEFF.

le feu, toute la fièvre… Oh ! travailler nuit et jour, tout le temps, tout le temps, et faire quelque chose de bien !  !  ! Je sais bien qu’il dit que le jour où je voudrai, je ferai autant qu’elle ; je sais bien qu’il m’a gratifiée des mêmes qualités, mais je suis à pleurer, à mourir, à m’en aller n’importe où, où je pourrai… Mais, est-ce que je pourrai ? Ah ! Tony a confiance en moi, mais je n’ai pas confiance… Je suis dévorée du désir de bien faire et je sais mon impuissance… Là, je m’arrête. — Comme on me croit à la lettre, on n’aurait qu’à croire vraiment… Je le dis avec le désir d’étre démentie…

Ah ! Seigneur, je vous écris tout cela et dépense mon temps à chercher de la littérature pour exprimer mes tracas, et Breslau, moins bėte, dessine et travaille. U. B. — 1

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