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JOURNAL

Il y a deux tableaux grandeur nature : Les Foins et Les Ramasseuses de pommes de terre. Quelle couleur ! quel dessin ! quelle peinture ! C’est une richesse de. tons qu’on ne trouve que dans la nature. même. Et ces personnages vivent ! Les tons s’enchainent avec une simplicité divine et. le regard les suit avec un ravissement réel. Je suis entrée dans la salle sans savoir et je me suis arrétée net en observant Les Foins, comme on s’arrêterait devant une fenètre ouverte à l’improviste : sur la campagħe.

On ne lui rend pas justice. Il est à cent lignes audessus de tous. Rien ne peut se comparer à lui. que

c’était là, Je suis malade à fond. Et je m’applique un immense vésicatoire sur la poitrine. Après cela, doulez de mon courage et de mon désir de vivre. Personne ne le sait du reste, sauf Rosalie ; je me promène dans l’atelier,. lis, cause et chante avec presque une belle voix. Comme souvent le dimanche je ne fais rien, ça n’étonne personne. Mardi

18 septembre. en s’occupant de moi, a fait que tout le monde s’en est occupé un peu, et entre autres la grande Duchesse Catherine. Maman est liée avec son grand chambellan et sa famille, et on a sérieusement parlé de ma nomination au posle de demoiselle d’honneur. Mais il faut êlre présenté à la grande Duchesse. Enfin, tout a été dit sur ce sujet ; mais maman a eu tort de laisser tout marcher sans elle et de revenir ici. Et puis… ma belle âme demande une âme seur. Je — Il paraît que la presse russe,