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JOURNAL

supérieurs à ceux de Meissonier. Et pourtant c’est une. vérité incontestable. Mais tous les envieux sc servent. d’un vieux. talent. reconnu comme d’une maesue pour taper sur ceux.quileur semblent dangereux. Rien ne peut se comparer aux portraits de Bastien-Lepage. Contestez tableaux… passe encore, vous pouvez : ne pas lesscomprendre ; ment

du monde jusqu’à nos jours, on.n’a. rien fait. de. mieux.

ses : — mais ses portraits ! Depuis. le commenceSamedi 6 octobre. Ce bon, ce brave, cet. excellent. Robert-Fleury vient voir mon tableau. Bon, brave ; excellent ! Cela vous fait prévoir qu’il ne m’a pas éreintée. Les premiers mots ont été : C’est d’un. très. bon. aspect.

Je l’ai interrompu aussitôt. Non, Monsieur, je vous en prie, si vous me ménagez, je ne veux pas. Cet horrible Julian dit.qu’on me. ménage, que je ne sais rien, que… Mais, je vous demande pardon, Mademoiselle, je vous ai toujours traitée comme une élève tout à fait sérieuse, comme. quelqu’un qui travaille tout à fait sérieusement.

— M. Julian dit que je ne sais rien… que. — Et vous vous laissez prendre à ses taquineries ? Et ce charmant homme rit de très bon ceur de ma naïvelé…

Enfin voici ce qu’il dit du tableau : —Il est très bien ; il y a des morceaux excessivement bien (je cite les mots mėmes) des morceaux comme je n’en ferai peut-être jamais de meilleurs. Le gavroche de droite et celui du premier plan qui tourne le dos sont tout à fait bien. Mais le fond a besoin d’être éclairci, à droite, et cela