Page:Basile de Cesarée - De la lecture des auteurs profanes, 1894.djvu/90

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ρωστημάτων, μὴ τῷ ἀνιάτῳ προσεοικέναι δόξητε, μηδὲ τὴν τῆς γνώμης νόσον παραπλησίαν τῇ τῶν εἰς τὰ σώματα δυστυχησάντων δείξητε. Οἱ μὲν γὰρ τὰ μικρὰ τῶν παθῶν κάμνοντες, αὐτοὶ παρὰ τοὺς ἰατροὺς ἔρχονται· οἱ δὲ ὑπὸ μειζόνων καταληφθέντες ἀρρωστημάτων, ἐφ᾿ ἑαυτοὺς καλοῦσι τοὺς θεραπεύσοντας· οἱ δὲ εἰς ἀνήκεστον παντελῶς μελαγχολίας παρενεχθέντες, οὐδὲ προσιόντας προσίενται. Ὃ μὴ πάθητε νῦν ὑμεῖς τοὺς ὀρθῶς ἔχοντας τῶν λογισμῶν ἀποφεύγοντες.


ront. Il y a trois sortes de malades ; prenez garde de ressembler à ceux qui sont incurables, et de montrer vos âmes atteintes des mêmes infirmités que leurs corps. Ceux qui éprouvent une indisposition légère vont eux-mêmes trouver le médecin ; ceux qui sont attaqués de maladies plus graves mandent les personnes dont ils attendent leur guérison ; quant aux atrabilaires dont le mal est devenu tout à fait incurable, ils n’acceptent même plus de remèdes. Puissiez-vous ne pas éprouver ce malheur en fermant aujourd’hui vos oreilles à la voix de la raison !