maison du vizir. Il y avait là une jeune fille, fille du vizir. Quand elle l’aperçut, elle se réjouit et l’appela. Il entendit, entra et demanda :
— Que désires-tu ?
Elle répondit :
— Je t’ai appelé pour te parler.
Alors il répliqua :
— Je voudrais t’épouser. Veux-tu de moi ?
La jeune fille répondit :
— Je veux bien, si mon père y consent.
Il alla trouver son père, le vizir, lui demanda la main de sa fille. Le vizir lui dit :
— Tu dois m’apporter deux sacs d’argent ; alors tu auras ma fille.
Il s’en alla à sa maison, et le lendemain, il apporta deux sacs d’argent et épousa la jeune fille.
Dans cette ville, toutes les femmes avaient beaucoup d’intelligence. Quand il eut épousé la sienne, elle lui dit :
— Si tu m’aimes, tu dois aussi te lier avec les filles du sultan.
— Je ne connais pas ces jeunes filles, répondit-il.
Elle reprit : — Je te ferai l’éloge de leurs qualités ; elles ont beaucoup d’intelligence ; je te donnerai aussi des instructions, mais raconte-moi ce que tu verras.