Page:Basset - Nouveaux Contes berbères, 1897.djvu/206

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dit : « Donnez-lui cent coups. » On commença à le frapper. Quand il fut arrivé à cinquante, il dit : « Laissez le reste, c’est le serviteur qui m’a amené qui les recevra ; il m’a dit : si tu reçois cent réaux, tu m’en donneras la moitié. Donnez-lui en cinquante autant que j’en ai reçu. Nous partagerons les coups comme l’argent. » Le chef se mit à rire au point de tomber à la renverse ; il lui donna cent réaux. L’homme s’en alla joyeux (220).