Page:Basset - Nouveaux Contes berbères, 1897.djvu/72

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Le hérisson, après ce refus, lui tendit un piège. « Viens demain chez nous, lui dit-il, il y a une fête. » Quand ils se rencontrèrent en route, il lui demanda : « Où te cacheras-tu ? — Pourquoi me cacher ? — À cause des chiens et des juments qui sont arrivés. Moi qui suis petit, je me glisserai sous l’herbe et j’échapperai : toi, je te cacherai dans une outre. — Il l’y plaça, lia l’outre sur lui et lui dit : « Ne parle pas, même si les juments te foulent aux pieds. » Le chacal consentit. Le hérisson le laissa jusqu’à ce qu’il fut endormi : alors il le frappa sur la tête jusqu’à ce qu’il mourut, et son cœur fut satisfait.