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Page:Batut - La photographie aérienne par cerf-volant.djvu/46

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traversant la mèche d’amadou[1]. Sous ce fil, nous placerons la banderole de papier UV (fig. 4), destinée à nous annoncer le déclenchement, rangée en plis alternatifs (condition essentielle d’un bon déroulement). Puis nous tendrons le caoutchouc du loqueteau agissant dans le sens du déclenchement, et enfin celui qui commande la planchette obturatrice. Nous recouvrirons l’obturateur de son couvercle, que nous fixerons aux deux extrémités à l’aide de bracelets de caoutchouc. La chambre noire doit être construite de telle sorte qu’elle n’ait rien à craindre des rayons directs du soleil. Cependant, si nous devons parcourir une certaine distance avant d’atteindre le terrain d’opération, il sera prudent de la rouler dans un morceau d’étoffe noire.

La queue du cerf-volant sera disposée sur le dos de celui-ci, en la passant alternativement dans les encoches pratiquées aux deux extrémités du roseau ou des règles.

L’opérateur, déjà chargé de la chambre noire, prendra l’avant du cerf-volant, tandis que son aide, portant le dévidoir recouvert de sa corde, saisira l’arrière. Ils pourront ainsi arriver sur le terrain, même par un vent très fort, nous ne dirons pas d’une manière commode,

  1. D’habitude nous donnons à cette mèche 0m,20 de longueur, (sa largeur est de 0m,005 à 0m,007) ce qui nous fournit quatre minutes entre le moment où nous l’allumons et le déclenchement.