Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1857.djvu/52

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Les poètes devant mes grandes attitudes,
Qu’on dirait que j’emprunte aux plus fiers monuments,
Consumeront leurs jours en d’austères études ;

Car j’ai pour fasciner ces dociles amants
De purs miroirs qui font les étoiles plus belles :
Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !