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Page:Baudelaire - Les Fleurs du mal 1861.djvu/245

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CII

RÊVE PARISIEN


À CONSTANTIN GUYS

I


De ce terrible paysage,
Tel que jamais mortel n’en vit,
Ce matin encore l’image,
Vague et lointaine, me ravit.

Le sommeil est plein de miracles !
Par un caprice singulier,
J’avais banni de ces spectacles
Le végétal irrégulier,