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A POULET-MALASSIS

Vendredi, i4Mai i858.

Mon cher ami,

L’affaire de IJ Opium traîne et traînera encore un peu ; vous savez mon observation relativement au Moniteuj^ QiV\nà.Qc\s\on à\x Moniteur, relativement à L’Opium.

J’attendais avec impatience Mérimée qui m’est indispensable pour cette affaire. Enfin, il est revenu hier. Si, malg-ré toutes mes ruses, Le Moniteur persiste dans sa timidité, il me restera la Revue française, où malheureusement je ne trouverai que 600 fr. au plus, au lieu de i.ooo.

Donc, pas de délégation, et c’est moi qui vous prie de vouloir bien appuyer ma signature de la vôtre.

A l’époque où ce billet écherra, je serai chez ma mère, car j’y serai dès le 10 Juin. Vous comprenez que jamais je ne permettrai qu’il arrive là le scan- dale d’un protêt. Soyez donc bien tranquille.

Ilonjleur est une adresse suffisante. La maison n’est pas dans une rue, elle est dans une situation isolée. Ajoutez cependant, si vous voulez : chez Madame Aupick, au-dessous de la dernière ligne ; mais est-ce nécessaire ?

Je sais que ces demandes de services vous répu- gnent ; nous en avons causé. Mais j’ai adopté cette