Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/288

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pour le reste. La lettre en question vous donnait toutes les explications nécessaires, mais, je vous le répète, elle était très longue et parlait d’autres choses.

L’article d’Armand Fraisse, où il y a de la lourdeur et de la lenteur lyonnaises, est cependant très curieux.

Le Ferrari était accompagné d’un petit bout de lettre.

Le billet que je vous demandais devait, selon ma demande, échoir à un mois. Tout bien considéré, c’est un peu court, surtout avec tout le temps que je perds.

Le Guys (trois articles) est fini et livré, mais il ne sert qu’à rembourser ce que j’ai reçu.

Tout à vous.

A POULET-MALASSIS

18 Août 1860.

Mille remerciements.

Vous pouvez, maintenant, deviner quand je serai chez vous. Deux jours, pour emplettes, visites, Grandguillot, etc… ; un jour de voyage ; deux jours, à Honfleur (je supprime Flaubert) ; un jour de voyage. Total : six jours.

On peut bien dire que Les Paradis ont marché tout seuls, car il n’y a pas eu un article vraiment fort. L’Intérieur a refusé l’estampille à cause de la grande folie de la morale, terme appliqué au sieur Pontmartin.