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CHARLES BAUDELAIRE

trouverez un commencement de tentative nouvelle, qui peut-être vous intéressera. Jules Janin et Sainte- Beuve y ont trouvé quelque ragoût. Quant aux articles sur les beaux-arts et la littérature, je n’en ai pas un seul sous la main.

Si je peux dénicher un exemplaire de la vieille édition des Fleurs, je vous l’enverrai.

Enfin, voici les poésies de Poe. Je ne vous re- commande rien, tout est également intéressant. Ne me rendez pas ce volume, je possède un second exemplaire.

Monsieur, je vous remercie de nouveau pour la manière charmante dont vous m’avez accueilh. Quelque grande que fût l’idée que je m’étais faite de vous, je ne m’y attendais pas. Vous êtes une preuve nouvelle qu’un vaste talent implique tou- jours une grande bonté et une exquise indulgence.

A CHARLES ASSELINEAU

Mon cher ami.

Tâchez de savoir, non pas si je peux mettre Emile Augierdemonbord (je crois cela impossible), mais si je puis me présenter chez lui avec sécurité, c’est à dire sans me manquer à moi-même.

Est-il lié avec Porisard ?

Croyez-vous que je pourrais, sans indiscrétion, et avec chances, prier Janin de dire quelques mots de mon affaire ?

Tout à vous.

Vous savez qu’il (Augier)a changé d’adresse.