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028 CHARLES BAUDELAIHE

Veuillez agréer, cher Monsieur, l’assurance de mes sentiments bien distingués.

M. Ancelle demeure : Avenue de la Révolte, n° 1 1.

A MONSIEUR ANCELLE

Cette nuit, du i8 au 19.

Il y a encore, mon cher ami, une chose qu^il faul que vous pesiez attentivement dans votre esprit, c’est que s’il était possible de renouer avec Michel Lévy (voir la note qui le concerne dans la lettre précédente), malgré que ses manières et sa hideuse avarice m’inspirent beaucoup de répuç^nance, il y aurait peut-être avantage, à cause de la puissance de sa librairie. Mais il pourrait dire, à propos de La Belgique et de Dentu, comme il a dit, il y a deux ou trois ans, à propos de M. Hetzel : Je veux tout ou je ne prends rien.

Mais comment tâter Michel ? Encore une raison pour moi d’aller à Paris.

Plus je réfléchis à ce dénouement chez les Gar- nier, plus je suis étonné :

Contradiction avec les deux lettres de Lemei que vous avez, — avec la lettre de Sainte-Beuve, — avec la manière dont vous aviez été une premièrç fois reçu, — et avec l’opinion rapportée ici pai Lécrivain.