de telles pratiques devait être ressentie avec d’autant plus de conviction par les disciples de Sapho que le prédicateur établissait la fréquence quotidienne des abus d’autorité paternelle. « Ce n’est plus seulement, disait-il, la pratique de quelques pères, c’est une coutume dans toutes les familles, c’est une espèce de Loi. Loi dictée par l’esprit du monde, c’est-à-dire par un esprit ou ambitieux ou intéressé »… « Loi, ajoutait-il, aveuglément suivie par les enfants, qui n’en connaissent pas encore les pernicieuses conséquences, qui n’ont pas encore assez de résolution pour s’opposer aux volontés paternelles. »
Paroles véritablement révolutionnaires à l’époque. Un prédicateur pouvait se les permettre dans la chaire, comme il pouvait se permettre de critiquer les excès du libertinage et des libéralités royales ; un auteur comique, Molière par exemple, osait à peine les mettre dans la bouche