parlé ci-dessus ; mais je doute que cela soit raisonnable : car le Donzellinus, qui a composé Remedium ferendarum injuriarum, est surnommé Veronensis dans le titre de l’ouvrage ; et il est sûr que l’autre est surnommé Brixiensis [1]. Si le Cozzando avait bien marqué sous l’an 1560 la fin tragique de celui-ci, il aurait eu visiblement tort de lui donner le Remedium ferendarum injuriarum, ouvrage que l’auteur dédie à Sixte Vicédomini évêque de Modène, et fils d’une sœur du cardinal Moron. Ce cardinal a vécu jusqu’en 1580, et il était mort quand l’épître dédicatoire du Remedium ferendarum injuriarum fut écrite. Ce traité-là est plein d’une très-bonne morale : l’auteur y a déclaré qu’il n’est point de ceux qui croient que l’on ne saurait prouver par des raisons philosophiques, que l’âme soit immortelle [2], et il s’efforce de justifier Galien que l’on accuse de ne l’avoir pas distinguée du tempérament du corps [3].
- ↑ Epist. Gesneri, pag. 347.
- ↑ Donzel., Remed. ferend. injur., pag. 143, 144 edit. Lugd. Bat., 1635.
- ↑ Idem, ibid., pag. 143 et seq.
DORIÉUS, fils de Diagoras Rhodien, s’acquit une gloire incomparable dans les jeux publics de la Grèce. Il chassait de race ; car son père tenait un rang fort illustre parmi ceux qui avaient gagné le prix à ces jeux-là. Doriéus obtint des couronnes aux jeux olympiques. Il en obtint huit fois de suite dans les isthmiques, et il en remporta sept dans les Néméens [a]. Voyez la suite de son histoire dans l’article Diagoras [b].