Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/27

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se trouverait au fond du couloir, aurait entrée également sur le cabinet du médecin et celui du poète.

Et sa vie serait charmante. Le matin, les visites aux malades, lecture des journaux de médecine pour se tenir au courant des découvertes nouvelles ; puis, la consultation. Toute la prose de sa vie.

De là, il passerait dans la salle à manger pour déjeuner.

Au moment de prendre le café, il entrerait dans le cabinet du poète, pour s’étendre sur le divan, fumer, boire quelques liqueurs, rêver en lisant ses chers volumes. Toute la poésie de son existence.

Jean avait pris ce parti pour une bonne raison. Le père Picot n’était pas