Page:Beauclair - Ohé ! l’Artiste, 1887.djvu/97

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ques en faisaient foi. Il allait se mettre à bûcher ferme. Il fallait qu’avant six mois son volume parût chez un éditeur quelconque, à Paris : Paysages normands. Et le titre flamboierait dans la vitrine des marchands de journaux de Saint-Pierre-sur-Dives. Les railleurs et les envieux auraient le bec fermé.

— Le tableau, c’est bien, mais le livre, c’est mieux, se disait-il.

Quand une toile a été exposée au Salon annuel dans les expositions de cercle ou chez les marchands des boulevards, quelques personnes seulement l’ont pu voir. Mille, deux mille, vingt mille. Alors le tableau acheté par un négociant américain est relégué dans une galerie ou dans un cabinet de dentiste. Parfois, l’État l’enverra orner un